Prénom Masque

Création vivante contemporaine qui redonne vie au Navajos et à la fillette martyre de l’autoroute A 10 au bord de SUEVRES à travers sa rencontre avec des Navajos qui reviennent pour lui offrir un prénom.

Inspiré de l’histoire vrai de cette enfant abandonné lâchement en août 1987. l’enquête est toujours encours.

 

SYNOSPIS

Des corps dans l’espace. Ils sont ces esprits qui pénètrent les corps et incarnent les âmes perdues. Une jeune femme arrive. Elle a été retrouvée ce matin au bord de la grande droite. Elle a vingt-huit ans et prétend avoir été abandonnée par ses parents vingt-cinq ans plus tôt. Il n’en faut pas plus pour que ces esprits se décident à incarner l’histoire humaine. Plonger dans un village où des personnages se suivent et s’inventent au gré des rebondissements…

Cette enfant/femme sans nom voit se succéder les différents protagonistes de « ses histoires » : les villageois, ses parents et bien d’autres.  PRENOM MASQUE se glisse au croisement de cette grande droite, des frontières et des cultures. Le temps, l’espace et les croyances prennent de nouvelles dimensions. Qui est cette enfant/femme ? Une folle ? Une héroïne face à la mort ? Un enfant qui pleure en attendant des parents définitivement partis ?

NOTE D’INTENTION

Le temps réapproprié se définit en de nouvelles saisons qui font revivre une réalité parallèle. Presque la nôtre, mais suspendue comme à un fil dans l’ailleurs des Dineh. L’action dramatique varie selon le regard de chacun. Le « théâtre pauvre » que nous proposons ici, centré sur le jeu des acteurs et la mobilisation de l’imaginaire, propose un environnement visuel épuré mais porteur de sens, qui interroge les multiples possibles que nous offrent de simples cordes et des portants-totems. Nous chercherons à trouver un rythme fluide et harmonieux dans les relations nouées entre les acteurs, les masques, le plateau, les corps, les cordes et la temporalité de l’action réelle.

LUMIÈRES

Véritable complément au dialogue théâtral, la lumière permet de « matérialiser » sur la scène des significations latentes, primordiales telles que la déité des numéros qui est difficilement exprimable. Ainsi, si la lumière permet de suggérer le sacré sur la scène, elle insiste également sur certains regards qui se perdent ou se rencontrent et, partant, nous dévoile la nature des relations qui s’établissent entre les personnages Dineh et les humains qu’ils incarnent.

La construction de l’espace modulée par l’éclairage nous parle de la pièce et des enjeux qui l’animent : les personnages franchissent des « seuils » tracés par l’absence ou le rayonnement de la lumière, laquelle dessine alors leurs hésitations, l’évolution de leurs sentiments. La lumière participe aussi à ce parcours aléatoire du temps. L’espace paraît incarner une conception idéaliste du monde selon laquelle existe, sous l’ombre des apparences, une « autre » vérité. Celle des Dineh.

COSTUMES & MASQUES

Les costumes seront composés de deux axes : à la fois des vêtements du quotidien, et d’autre part les masques de cérémonie sacrée inspirés des photographies de Navajos d’Edward S. Curtis (dont certaines illustrent ce dossier) sur une base neutre de vêtements. Dans les photos de Curtis, la rencontre des corps humains qui dansent ensemble et de cette mystique sacrée incarnée par les masques primitifs nous pose la question du rapport au divin dans l’incarnation humaine au sein même du théâtre

DISTRIBUTION ET ÉQUIPE ARTISTIQUE

Textes de Nebil Daghsen,

Avec Hedi Rassi, Nebil Daghsen, Lea Mecili, Remi Chevillard, Alexandre Cattaz

Création sonore de Mazyar Zarandar

Un spectacle de Nebil Daghsen

Scénographie de Nebil Daghsen

Diffusion du Spectacle Contact :

Coraline Le Pichon larelevebariolee@gmail.com